Les AURES - voyage mars 2012
Bonsoir à tous
Pour le troisième voyage en Algérie, au pays des Aurès, je vous présente quelques photos .
Pour les explications géographiques et historiques je vous renvoie à la page de notre voyage en 2009 :
http://www.canalblog.com/cf/my/?nav=blog.manage&bid=402111&pid=13989393
Les Balcons de Ghoufi
Un site archéologique situé dans les Aurès en Algérie.
Le village de Rhouffi appartient à la commune de T'kout dans la Wilaya de Batna.
Les « Balcons de Ghoufi » sont d'une beauté unique au monde.
Gorges de Tighanimine- oued El Abiod- palmeraie
Berger des montagnes
M'hamed Issiakhem grand peintre Algérien
Autoportrait. 1976.
Huile sur toile 92,5 x 45,5.
(Collection Inal.)
http://membres.lycos.fr/issiakhem/ site :
L’Algérie indépendante a connu trois grands peintres : Mohamed Khadda, Baya, M’hamed Issiakhem .
Les trois ont été scarifiés, ignorés par la culture officielle.
Issiakhem a vécu le détournement de ses idéaux, des grands principes de la révolution algérienne comme un drame.
D’où ses colères, l’éclatement de sa peinture.
Les autorités faisaient appel à lui quand elles avaient besoin d’émettre de nouveaux billets de banque ou des timbres postaux. Car le peintre était aussi miniaturiste.
L’enfant d’Azzefoun a commencé sa carrière en 1949. Très vite, il trouve sa voie dans l’abstrait. Dans la laideur éclatée. Une forme explosée.
Ses autobiographes feront le parallèle avec l’enfant Issiakhem qui a perdu son bras en jouant avec une grenade.
Explosion artistique
" Je l’ai vu, plus d’une fois, finir une toile en quelques heures, pour la détruire tout à coup, et la refaire encore, comme si son oeuvre aussi était une grenade qui n’a jamais fini d’exploser dans ses mains.
En détruisant son oeuvre, dans un suprême effort de tension créatrice, comme pour briser le piège ultime de la beauté, le peintre viole ses propres formes, car le démon de la recherche le pousse toujours plus loin ", confiait son ami Kateb Yacine.
Sa peinture, déformation des formes et explosion de couleurs, est un poème à l’esthétique écorchée.
Ses oeuvres se rapprochent plus de la douleur, d’une souffrance infinie, que d’une harmonie paisible, apaisante.
L’initiative de la création d’un site consacré à Issiakhem est une forme de justice pour ce peintre du déséquilibre.
Un artiste porté aux nues à l’étranger et -bizarrement- ignoré dans son pays.
"La résurrection du Chahid" - 1978
Fresque coranique rarissime de M'Hamed Issiakhem
Au sein de cette fresque d'une grande richesse, de nombreuses tranches de vie sont juxtaposées
- Huile sur panneau de bois 250 X 120 - Copyright © 2000
Elles symbolisent le sacrifice du chahid (à gauche), et sa résurrection en homme nouveau (à droite) porteur de tous les espoirs pour les siens.
Le corps du chahid dans la composition est totalement recouvert de versets coraniques
http://membres.lycos.fr/issiakhem/
" La mère de l'artiste "
" Mariage de veufs "
" Le courant "
BATNA Algérie- voyage mai 2009
Près des nuages :
C'est encore la France.
Je découvre l'Algérie ... enfin !
On vire au-dessus d'un lac.
En parlant de BATNA :
La ville de Batna, capitale des Aurès, de son vrai nom Bathna, a vu le jour sur décret du 12 septembre 1848 signé par Napoléon III.
Après que la commission consultative siégeant à Constantine a décidé de faire de Batna une future ville du fait de sa position stratégique à la croisée des axes Biskra, Tébessa, Sétif, et Constantine.
La ville de Batna, chef lieu de Wilaya située à 425 kms au Sud-Est de la capitale culmine a 980 métres d’altitude.
Ses Wilayate limitrophes sont a l’Est : Tébessa, Oum-El bouaghi et Khenchela,
au Nord-ouest : Sétif et M’Sila,
au Nord-Est : Mila
et au sud : Biskra.
A proximité de la ville de Batna se trouvent de merveilleux sites archéologiques telles les ruines romaines de Tazoult, de Timgad, le musolé d’Imadghassen, une des anciennes Mosquées d’Afrique du Nord bâtie par Sidi Okba, ou il est enterré, les Gorges d’El-Kantara porte du grand sud, les Balcons de Ghoufi.
Le parc national du mont du Bélézema et le mont de Chelia qui culmine a plus de 2300m constitue des merveilles naturelles.
Les Aurès, dont Batna est la capitale, est une région montagneuse d’où sortent quelques plaines, Belezma, El-Madher et Rmila ou l’on cultive du blé en général.
Mairie de BATNA aujourd'hui.
Mairie de BATNA hier ...
Copier/coller de cartes postales anciennes trouvées sur le Web
Place du théâtre
Mosquée rue de le liberté - Batna
Mosquée d'El Mader
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En philatéliste passionnée, je n'ai pas manqué l'occasion de prendre en photos la superbe mosaïque
de la grande poste de BATNA - Algérie
Algérie Poste à Batna
J'en profite pour envoyer la photo du 1er timbre algérien et son histoire.
Trouvé sur le site de philatélie algérienne de Monsieur Ahmed BENZINE.
Là : http://algeriephilatelie.net/
Le 1er Novembre 1962 est marqué par l'émission du 1er timbre de la République Algérienne.
Ce timbre, commémore la 8ème anniversaire du déclenchement de la Révolution, et est dit " Un plus Neuf ",parce qu'à sa valeur faciale de 1F a été ajouté une surtaxe de 9F au profit des enfants de Chouhadas.
Bien qu'il n'ait pas été une réussite sur le plan technique, ce timbre est intéressant et par sa cote, du fait son tirage limité et par son contenu.
Il situe en effet d'emblée la place de l'Algérie, pays indépendant dans le monde et affirme déjà son appartenance au tiers monde et à la communauté Arabo-Islamique.
Notes importantes:
Dans le même jour de son apparition, cinq autres timbres ont été émis, appelée "Série des sites", vendus à 8h00 du matin, alors que le timbre " un plus neuf " a été vendu à 17h00. Et tout le stock a été épuisée, car comme je l'ai déjà dis ci dessus, il n'a été tiré qu'à 12825 exemplaires au lieu de 300.000. faute de temps et papier.
Le lendemain de sa vente, sa valeur a augmentée de 50%.
Il existe plusieurs variétés de ce timbre, et même de fausses copies.
Source : Mme Ourezifi dans Postes & Télécommunications n° 4 de 1986
Anciennes CARTES POSTALES de BATNA
De ma collection personnelle ou trouvées sur le Net.
Le village nègre - Quartier des Ouled-Naïl
Quartier usines Gilles et Aubert ( lire la légende en haut à gauche ... )
La suite des cartes postales anciennes de BATNA dans l'album photos.
CIGOGNES dans LES AURES mai 2009
Abellirj : la cigogne.
C'est la première fois que je vois autant de cigognes, sur les poteaux électriques, sur les toits des vieilles maisons.
En mai, dans les Aurès, elle couvent ou nourrissent déjà les petits cigogneaux ( ?)
Cette belle dame blanche nous à regardé de bien haut !
Avec ses copines hirondelles.
Si si, de très haut !
Ferme près de Bouatchawan - " Hôtel de cigognes avec parabole "
Entrée de El Mader.
La ville des cigognes.
Et pour conclure, passionnée de philatélie, j'ai trouvé ceci sur le Net .
Timbre Poste N° 344 de l'Année 1957
Timbre et lettre " 1er jour " datée du 06 avril 1957
Sur ce site : http://www.algeriephilatelie.net/index.php
Puisque l'on parle de philatélie, je vous invite à regarder mon blog " Philatyvelines "
où vous trouverez une thématique sur " La culture Berbère " et bien d'autres.
Le lien : http://philatelyvelines.canalblog.com/
Merci de votre visite
CONSTANTINE- Mosquée Emir Abdelkader- voyage mai 2009
CONSTANTINE , appellée CIRTA fut capitale du royaume de Numidie, puis romaine pour laisser place à la ville actuelle de Constantine.
Cirta au temps de Massinissa prend une importance stratégique de part sa position géographique.
Un paysage grandiose devant nos yeux émerveillés.
Aussi appelée la « ville des ponts suspendus » ou bien « ville des aigles », est une métropole du nord-est de l'Algérie.
Importante capitale phénicienne, numide, puis romaine, elle fut détruite en 311 par Maxence et Domitius Alexander.
Elle fut reconstruite peu après par l'empereur Constantin Ier, qui lui donna son nom.
Constantine, l'une des plus anciennes cités du monde, est surtout connue pour l'art de vivre raffiné de ses habitants.
Connue pour ses monuments et sa vie artistique et culturelle, Constantine est aussi une ville importante dans l’histoire méditerranéenne, symbole de la culture arabo-andalousearabo-andalouse.
La géographie de la ville elle-même est unique.
Sa situation a nécessité la construction de nombreux ponts.
À la fin du XIXe siècle, Guy de Maupassant décrit : "Huit ponts jadis traversaient ce précipice. Six de ces ponts sont en ruines aujourd'hui."
Le pont suspendu, ou passerelle de Sidi M'Cid, traverse les gorges à 175 mètres au-dessus du Rhumel.
Conçu par l'ingénieur Ferdinand Arnodin, il a été réalisé par l'entreprise Witte.
Son inauguration eu lieu le 19 avril 1912, le même jour que celle du pont Sidi Rached.
Afin de bénéficier de financement (emprunt de 500 000 F), il est désigné comme passerelle de Sidi M'Cid, sous entendant un usage piétonnier.
Il permet de relier le boulevard de l'Abîme (récemment achevé) au centre hospitalier.
Situé à proximité de l'arche naturelle, de ce pont suspendu on bénéficie d'une vue exceptionnelle sur les gorges, une partie de la ville et la vallée du Hamma, au delà des cascades et du pont des Chutes.
Le pont de Sidi M'Cid a fait l’objet au cours de l’année 2000 du remplacement de 12 câbles, dont 4 principaux.
La position de la ville sur son rocher et ses gorges exceptionnelles ont d'abord étaient des remparts naturels contre les envahisseurs.
Mais les différents occupants ont bien sûr réalisé des lieux de franchissements des gorges.
Les Romains d'abord, les Français ensuite ont lancé des ouvrages d'art sur l'abîme du Rhumel.
El handi - Cactus de barbarie
Rues de Constantine
Nouvelles constructions.
Textes trouvés sur WIKIPEDIA
Grande mosquée Emir AbdelKader à Constantine
Ce bâtiment est vraiment très impressionnant tant par ses dimensions, que par la beauté de son architecture et la richesse de sa décoration.
Louanges à Dieu Seigneur des Mondes
L'esplanade devant la mosquée.
Les AURES - Biskra - mai 2009
BISKRA La vieille ville - palmeraies.
Sur les sommets des grandes chaînes montagneuses d’El-Kantara, les signes des déserts et du Sahara commencent, les grains de sable doré, le ciel bleu clair et les oasis vertes dispersés le long des routes droites et sinueuses.
La bas, sur les pas des Aurès, se trouve la ville de Biskra, la sirène des Ziban,
la ville des paysages panoramiques splendides et de l’air propre et pur, la ville de la simplicité, l’hospitalité et l’accueil chaleureux de ses habitants.
C'est le lieu des dattes délicieuses, l’artisanat traditionnel et historique.
Cette ville a attiré l’attention et l’amour de tous ses visiteurs de passage ainsi que ses habitants réguliers sous son ciel bleu.
Poètes et artistes, historiens et philosophe, littéraires et même chasseurs et sportifs;
Ont trouvé tous au sein de ce paradis, leurs rêves, leurres inspirations et leurs souvenirs.
Ils ont écris sur elle sans épuisement.
Parmi ces grands, l'historien et philosophe musulman Ibn Khaldoun qui passa pour se reposer à Biskra en 1352 ou il écrivit beaucoup sur les descendants de la ville et sur toute la région; le littéraire français André GIDE qui s’installa à Biskra en 1893, et commença d'écrire
" Les Nourritures terrestres" .
L'artiste et l'aventurier, le conte "London de Langeville" qui s'installa à Biskra en 1879, ou il construit son jardin de rêves qui porte son nom jusqu'aujourd'hui avec une très grande diversité mondiale de ses plantes.
Source : www.eden-algerie.com
Le retour des champs
Aussi ...
Une halte-thé avant la ballade et
l'entrée dans un paradis.
BISKRA
Anciennement baptisée Vescera par les romains, elle est située au Sud-est de l'Algérie,
à 600 Km d'Alger, et tire ses origines des Carthaginois.
Au 10ème siècle, elle est conquise par la Kalla de Beni Hammad.
Pour au 14ème dépendre des Hafssides de Tunisie et des Mirinides de Fès.
A cette même époque, elle est conquise par les Turcs;
Elle sera en 1849, occupée par le duc d'Aumale (Sour El Ghozane aujourd'hui)
A cette date, l'insurrection des Zibans se termine par la prise et la destruction des Zaatchas.
Source WIKIPEDIA
Arbre à grenades ( les fruits ... )
Des photos, encore des photos comme pour " immortaliser " ces instants merveilleux.
Rue 09 ... vieux Biskra
Sur la route du retour, un surprise...
Un coucher de soleil digne des Aurès, Dieu est grand !
Les AURES - parc national de BELZEMA - mai 2009
Le Parc National de Belezma est créé par le décret présidentiel n° 84/326 du 3 novembre 1984, au même moment que les deux parcs nationaux de Gouraya et Taza.
Sa classification a été motivée par la présence de grandes étendues de cèdre de l’Atlas dans une zone de grandes influences sahariennes et méditerranéennes.
La présence d’un patrimoine archéologique et historique d’une valeur inestimable et une mosaïque de zones humides au n-n-est.
Le Parc National de Belezma se situe sur la partie orientale de l’Algérie du Nord, il correspond à un chaînon montagneux marquant le début du massif des Aurès.
Il s’étend sur une superficie de 26 250 hectares et représente un territoire de configuration allongé, étiré d’orientation sud-ouest /nord–est à proximité de la ville de Batna.
Parc de haute montagne continentale, se situant à la limite des grandes influences sahariennes et méditerranéennes. Véritable sanctuaire de la nature.
Formations géologiques et géomorphologiques variées d'intérêt scientifique particulier (Pics, vallées profondes et étroites, dalles rocheuses, hautes plaines encastrées).
C'est là l’unique peuplement du grand Houx dans les Aurès et du chèvrefeuille étrusque ;
l’unique cédraie sur dalle rocheuse renfermant des sujets dépassant les 300 ans ainsi que
l’existence de 4 arbrisseaux de Cèdre de l’Himalaya (Cedrus deodora).
Source le WEB
No comments ...
Vestiges romains.
Et nos amis les ânes.
Déjeuner familial au bord du torrent.
Plus loin dans ce même parc de Belezma, toute la beauté des forêts des Aurès.
Jeunes abricotiers
Le gardien du troupeau et ses vaches.
Avant de poster les photos des forêts près de Batna, prises en mai 2009, j'ai une pensée pour tous les Chaouis qui voient en ce moment leurs arbres brûler.
Je leur souhaite beaucoup de courage en cette période de canicule.
Que Dieu tout puissant soit avec vous tous.
La suite dans l'album photos " Parc National de BELEZMA"
Une FERME en AURES - mai 2009
Entre BATNA et CONSTANTINE, dans la somptueuse campagne des Aurès.
Près du douar AÏN MELILA , visite d'une ferme extraordinaire.
" Le printemps dans les Aurès " à pris là toute sa signification.
Mais oui, c'est bien en ALGERIE !
Le maitre des lieux, un colombophile passionné, nous à fait visiter son élevages de pigeons du monde.
Passionné, dit-il, depuis l'âge de 12 ans par ces magnifiques volatiles.
Le fermier à droite et ses visiteurs.
Mais voyez plutôt :
D'après mes recherches sur le Net, ce sont des pigeons " Boulants "
Mais je ne suis pas spécialiste !
" Capucins "
Pigeons à plumes frisées !
" Messagers de Beyrouth " ( ?)
Maman pigeon couve.
Un dernier coup d'ailes pour nous saluer !
( à l'intérieur du pigeonnier )
Quelques autres volatiles, locataires de la ferme,
sortis de leur enclos spécialement pour nous !
Sa majesté le paon
Et ses dames ...
Le dindon faisant sa cour à madame, ce qui le rend très agressif !!!
Conciliabule avant la cour à madame dinde ...
Le photographe n'est pas le bienvenu rhôôô !
Le poulailler
Mais ils nous réveillent ces intrus !
Allez hop, on en profite pour sortir...
Mais qu'est-ce qu'ils cherchent ?
La campagne des AURES
Veaux, vaches, chèvres et autres moutons ...
Et les inévitables chats de ferme !
Baie de BEJAÏA- CAP CARBON-Voyage en ALGERIE - mai 2009
En route vers la Kabylie.
En traversant ces montagnes magnifiques.
Le temps est couvert et les paysages sont nimbés de nuages.
Attention au virage !
Cascade de Kéfrida.
Cascade de Kéfrida et ses marchands de souvenirs.
Averwaq en Kabyle, El berouag en Arabe
Fleurs des montagnes kabyles -
CAP CARBON la perle de KABYLIE
Vous trouverez les photos des singes Magots du Cap Carbon dans l'album photo.
Située au cœur de l’espace méditerranéen, Béjaia ville millénaire, possède de
nombreux sites naturels et vestiges historiques datant de plus de 10 000 ans ainsi que de nombreux sites archéologiques, recelant des objets d’origine remontant à l’époque du néolithique.
Bejaia était connue pour son rôle immense dans la transmission du savoir dans le bassin méditerranéen.
Ce rôle est confirmé par les séjours plus ou moins longs de personnalités scientifiques et littéraires prestigieuses, versés dans tous les domaines de la connaissance.
L’histoire retiendra que par FIBONACI de Pise, s’étendirent dans le monde, à partir de Béjaïa, les chiffres aujourd’hui universellement utilisés.
Grâce au dynamisme de son port, la sécurité de la région, la bonne politique et les avantages douaniers, Béjaïa a toujours su attirer beaucoup de puissants marchands.
Les premières nefs qui fréquentèrent les abris naturels du littoral bougieote furent phéniciennes.
Ils trouvèrent douceur et tranquillité dans les eaux de la rade de Béjaïa et installèrent un comptoir commercial à proximité.
Source : http://www.portdebejaia.com.dz/historique.htm
Le " CHATEAU de la COMTESSE "
Ce manoir (résidence) est construit sur un rempart, à l’entrée ouest de la commune d’Aokas.
Il est situé à bord de la RN N° 9 reliant Bgayet à Setif (1,5 KM de la ville d’Aokas).
Ce chef-d’œuvre d’architecture est construit avec de la pierre taillée, sa toiture est faite avec l’ardoise.
D’une surface de 5 983 m2 il est composé d’un édifice principal (une maison a deux étages), le rez-de-chaussée de 195 m2 : divisé en trois chambres, un hall de réception et showroom.
Selon ceux qui ont connu cette région, ce château a été occupé par un certain Boucheron, pour la production et la commercialisation du vin.
“Le château est construit, par un général de l’armée française surnommé Poison et il n’avait pas d’héritiers.
Les travaux de construction de cette résidence débutèrent en 1870, et terminèrent 1890”.
Au début, le colon ne trouvait pas d’intérêt pour nommer son édifice, mais on raconte que ce général s’est marier avec une femme algérienne de la région de Bgayet, et une fois le château fut construit il voulait lui donner le nom de famille de sa femme.
Elle refusa.
Elle lui dit “tu t’es marié avec moi et pas avec ma famille”, et il décida de l’appeler le "château de la comtesse "
http://aokas.dzblog.comaokas.dzblog.com/article-167587.html
Le Château de la comtesse, monument trônant à l’entrée de la ville d’Aokas, devra très probablement être cédé à la direction de la Jeunesse et des Sports (DJS) de la wilaya de Béjaïa.
El WATAN - 31 mars 2009
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Le port de Béjaïa
La saldae romaine devint port d’embarquement de blé du grenier de Rome, ce n’est qu’au 11ème siècle que la berbère Bgaïeth, devenue Ennaciaria, prit une place prépondérante dans le monde de l’époque.
Il devint alors un centre de communication important grâce aux transactions commerciales avec notamment Marseille, Gêne et Naples.
Après les Hammadites, d’autres dynasties musulmanes à savoir les Almoahades, les Hafsides, et les mérinides s’installèrent à Béjaïa.
Sous la domination espagnole puis turque allant de 1512 à 1833, l’activité s’était réduite au transport de bois de construction pour la marine.
Les infrastructures actuelles ont commencé à être érigées à la fin du siècle dernier.
Les ouvrages de protection furent entamés en 1870 et ceux d’accostage en 1879. la construction de l’ancien port fut achevée en 1911.
Au milieu des années 1930 a été mis en exploitation l’arrière port et en 1987, le port a été prolongé du nouveau quai, infrastructure la plus importante et la plus moderne du port actuel.
Les installations permettant la réception des pétroliers furent construites en 1958 et c’est en 1960 qu’a été chargé le premier pétrolier.
De 1950 à nos jours, l’activité portuaire a connu de profonds changements dans la structure du trafic.
Les importations de marchandises générales qui n’étaient que de 55.000 tonnes en 1952, n’ont cessé d’augmenter, pour atteindre en 2005 4,6 millions de tonnes.
Alors que les marchandises générales exportées qui représentaient, 86% du trafic ont peu à peu laissé place aux hydrocarbures.
Au delà de sa situation géographique privilégiée, la qualité de service offerte, les terminaux spécialisés alignés aux normes universelles et les outils de gestion moderne ont fait évoluer le port de Béjaïa au 2ème rang des ports algériens avec plus de 20% de part de marché en matière de marchandises générales.
Source : http://www.portdebejaia.com.dz/historique.htm
La corniche
Une mosquée près de Béjaïa
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La fameuse place GUEDON
Et enfin TICHY plage où nous avons pique-niqués.
Vu la couleur du ciel, nous ne nous sommes pas attardés !!!